Les associations de la FFDys sont très souvent sollicitées par les familles pour avoir un avis sur les “lunettes Lexiliens”, commercialisées par la société Atol, et l’ensemble des dispositifs stroboscopiques (Lexilens, mais aussi les lampes Lexilight, et bientôt de nouvelles lampes portables…). Nous appuyant sur trois avis de scientifiques, nous constatons qu’il y a une absence de consensus pour déterminer si les bienfaits annoncés pour les dyslexiques sont réels. Signalons que des associations membres de la FFDys participent à des tests pour qu’une étude fiable soit publiée.
• L’avis du Conseil scientifique de l’éducation nationale qui alerte sur l’absence de consensus scientifique et l’insuffisance de la recherche à l’appui des lampes et lunettes actuellement proposées sur le marché en remédiation de la dyslexie.
Cliquer ICI pour télécharger la Note du CESN 2021 –01 “Les lampes et lunettes conçues pour les enfants dyslexiques: que dit la recherche?“
• L’avis de la société savante l’UNADREAO – L’Union Nationale pour le Développement de la Recherche et de l’Évaluation en Orthophonie – qui a examiné les bases scientifiques de ces dispositifs.
Des lunettes ou encore des lampes à destination des personnes dyslexiques ont été récemment commercialisées, avec l’effet annoncé de “faciliter la lecture” voire “corriger la dyslexie”. En tant que société savante, l’UNADREO a donc examiné les bases scientifiques de ces dispositifs. À l’issue de cette revue, l’UNADREO ne recommande pas leur utilisation aux personnes présentant un trouble des apprentissages.
Cliquer ICI pour télécharger l’article “Une lampe ou des lunettes facilitant la lecture des personnes présentant une dyslexie ? Un état des lieux des preuves scientifiques.“
• L’avis d’un professionnel de santé, Nicolas Petit, orthophoniste et doctorant en neurosciences cognitives qui a publié un article sur le blog de Mediapart le 15 janvier 2021.
Atol vient de commercialiser des lunettes baptisées Lexilens, qui corrigeraient la dyslexie. Mais contrairement à ce qui est sous-entendu par la marque, cette promesse n’est pas soutenue par la science.
Cliquer ICI pour lire l’article “Preuves et convictions en santé : mise au point sur Lexilens“